"La protection de la biodiversité est devenue une question de survie pour l'humanité, et plus récemment pour des millions de personnes sur cette planète".
Le constat du ministre allemand de l'environnement Sigmar Gabriel est sans appel.
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30 mai 2008. Source : Terre sacrée.
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Inquiétantes hausses des concentrations de gaz à effet de serre en 2007
Au niveau du dioxyde de carbone (CO2), c’est sans surprise que les données fournies par la NOAA indiquent une nouvelle hausse des concentrations avec une valeur de 385 ppm (1) soit une hausse de 0,6 % par rapport à 2006. En valeur absolue la hausse pour l’année 2007 est de 2,4 ppm, ce qui confirme la tendance à l’accélération des niveaux de CO2. Entre 1979 et 1995, la hausse annuelle moyenne était de 1,43 ppm puis de 1,65 ppm entre 1996 et 2006. Pour mémoire, au début de l’ère industrielle, en 1850, la concentration de CO2 était de 280 ppm. (Et ce, depuis 600 000 ans, voir Une vérité qui dérange ; prévisions CO2 autour de 580 ppm en 2050 – note de Gorgerouge)
Si cette reprise du méthane se confirme dans les mois et les années à venir, cela sera une très mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique. Les réserves stockées dans le permafrost sont gigantesques, ces terres gelées représentent près de 25 % des terres émergées de l’hémisphère Nord. On assisterait à une sorte d’emballement du réchauffement climatique, par la fonte du permafrost (voir ci-dessous) qui générerait des émissions de GES venant s’ajouter aux émissions directement liées aux activités humaines.
2- ppb : initiales de « partie par billion » soit le nombre de molécules de gaz à effet de serre pour un milliard de molécules d’air.
Sibérie : des milliards de tonnes de méthane lâchées dans l'atmosphère
La fonte soudaine de ce qui est considéré comme la plus vaste zone gelée de la planète, d'une superficie équivalente à la France et à l'Allemagne combinées, pourrait libérer dans l'atmosphère des milliards de tonnes de méthane.
En se réchauffant plus rapidement que le reste de la planète (hausse des températures moyennes d'environ 3 °C durant les 40 dernières années), ce qui était, depuis 11 000 ans, une simple étendue de tourbe congelée se transforme rapidement en un paysage de lacs.
La conséquence de la fonte n'entraîne pas qu'une simple modification du paysage, car en fondant le pergélisol (sol congelé - en anglais 'permafrost') libère le méthane qui y est emprisonné. Les prévisions actuelles sur le réchauffement planétaire vont ainsi devoir être très vraisemblablement revue à la hausse puisque la Sibérie occidentale, selon Larry Smith de l'université de Los Angeles, contient environ 70 milliards de tonnes de méthane, soit un quart du méthane stocké à la surface de la planète (une particule de méthane contribue 21 fois plus à l'effet de serre qu'une particule de gaz carbonique, N.D.L.R.).
Les quantités de méthane sont telles que, en Sibérie orientale, le gaz bouillonne littéralement à la surface du pergélisol en dégel, en certains points, empêchant la surface de geler même au milieu de l'hiver.
Ce constat suit un rapport sur la disparition de milliers de lacs en Sibérie orientale durant les 30 dernières années, également en raison du changement de climat. Apparemment contradictoire, ce phénomène s'explique par le fait que la hausse de la température transforme le plat pergélisol en une série de cavités qui recueillent l'eau et ne peuvent se vider en raison d'un sol congelé en profondeur. Les étangs fusionnent pour former des étendues d'eau toujours plus grandes, jusqu'au dégel du sol en profondeur qui permet l'absorption de l'eau par la terre.
Source : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2004
Commentaire très personnel : les scientifiques décrivent mais ne proposent pas. Les bras m'en tombent.
Alors, qui propose quelque chose pour sortir de cette catastrophe ? Les politiciens ? Bof !
Tout le monde attend tout le monde...
Allez, je m'y colle !