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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 16:52

 

J'ai déjà écrit, sur ce blog que, dès 1972, la fin de la croissance mondiale avait été estimée par le fameux rapport Meadows à 2015 ! Et que 2013-2015, c'est précisément l'échéance, annoncée l'été dernier par l'ancien directeur de la prospection de chez Exxon, d'une décrue de la production mondiale de pétrole, à raison de 5 à 7% l'an. 


Mais Christian Araud, qui dévoile à mes yeux ces révélations sur le rapport Meadows, va plus loin dans son ouvrage La décroissance ou le chaos : s'il explique en page 69 comment les auteurs de ce rapport estimaient que la croissance allait arriver à bout de souffle au début du XXIe siècle, il ajoute que, toujours selon le rapport Meadows, "L'inversion de tendance se produirait vers 2015, soit dans un avenir lointain (presque 45 ans) et la situation vraiment catastrophique ne deviendrait évidente aux yeux de tous que 15 à 25 ans après."

 

Ce qui veut dire ceci : dans les 15 à 25 ans qui s'annoncent, et dès aujourd'hui, nous, occidentaux, serons confrontés à l'alternative suivante :

 

persister dans notre attitude actuelle, faire "comme si de rien n'était", en espérant rester le plus longtemps possible sur le haut de la vague, ignorant les dégâts causés sous nos pieds, continuer à faire l'autruche, à considérer comme une fatalité que l'homme est un loup pour l'homme, c'est pratique lorsqu'on est dominant !

 

Ou bien anticiper l'avenir autrement, considérer cette période d'abandon du pétrole comme une opportunité pour inventer un monde nouveau dans lequel chacun a sa place, prendre nos responsabilités d'être humain digne et non pas soumis aux lois du marché qui se casse la gueule, considérer que lorsqu'on s'y prend autrement , "Oui, la nature humaine est bonne" ou peut l'être (il reste encore un exemplaire de cet ouvrage à la librairie l'Orielle à Evreux).

 

3260166378_654df33881.jpg                                                                           Philip Catherine


Cette seconde option consiste à créer une concertation locale là où nous habitons en se disant : bon, et maintenant, comment nous organisons-nous au mieux vu que la récession frappe à nos portes ? Que pouvons-nous faire sans attendre pour produire localement de la nourriture en abondance ? Quelles sont nos ressources locales pour développer une production potagère permacole autour d'Evreux et dans l'Eure, comme ailleurs ? Comment organisons-nous une telle concertation, sans rester les bras ballants regarder ce monde s'effondrer ?

 

Cette seconde alternative échappe au passéisme qui consiste à croire que tout va pouvoir continuer comme avant, que le système, tel qu'il est, est pérenne, et que nos élites se chargent de tout et sont capables de tout prévoir : aujourd'hui il n'en est rien. Voir La résilience par en-dessous.

 

2100 connaîtra certainement un réchauffement de 4 à 6 degrés, alors qu'en 2003 dans Mal de terre, Hubert Reeves citait le GIEC annonçant que 1,4° en plus était la limite à ne pas dépasser ! A plus court terme les offres d'emplois disparaissent, les crédits de fonctionnement des services publics fondent comme glace au soleil, les signes d'accélération de la récession s'accumulent pour qui veut bien ne pas rester aveuglé par la vision optimiste et schizophrène des médias, version "tout va bien messieurs dames, le système occidental est le meilleur qui soit, et si quelque chose n'allait pas bien cela ne peut venir que de déviances individuelles, de sujets non intégrés, ouvrons les prisons, lâchons les CRS". La seule façon de ne pas croire à cette doxa n'est pas de crier au loup mais de se prendre en charge localement, partout à la fois, dans la lignée de plusieurs mouvements convergents et responsabilisants : les incroyables comestibles, les jardins partagés, les territoires en transition, les écovillages, le mouvement des colibris et j'en passe.

 

Pierre-Emmanuel Neurohr explique dans La Décroissance de décembre-janvier comment les rizières du Viêtnam vont bientôt être submergées par la montée des océans, conséquence de nos modes de vie occidentaux. Continuerons-nous cette collaboration destructrice jusqu'à la dernière goutte de pétrole ou arrêterons-nous nos conneries, s'il en est encore temps, en changeant nos modes de vie par une concertation locale et une mise en pratique du "Manuel de transition" (disponible à la médiathèque d'Evreux) ?

 

Il est temps que notre culture cinématographique du héros, logée dans la case "culture virtuelle" de notre cerveau, se transforme en héros collectif dans le monde réel.

 

 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 16:20

DSC00012-copie-1.JPG

 

 

11 personnes présentes : Catshan, Cathy et sa fille Noémie, Annie,

Florence et son copain Philippe venu pour la soupe aux cailloux,
Hélène, Gérard, Patrick et sa fillette Natacha, Robin.


Poursuites envisagées :


- RDV réseaux réciproques de La Madeleine

en espérant trouver des habitants intéressés

pour jardiner au pied de leurs immeubles ;


- RDV Katie Piegdaniel technicienne aux espaces verts d'Evreux

avec si possible des habitants de La Madeleine ;


- RDV maire d'Evreux pour solliciter une intervention

devant le Conseil du Grand Evreux Agglomération ;


- Patrick propose de créer un site Internet Evreux en transition,

qui consistera à mettre en lien sur l'onglet Evreux un site

qui renverra sur une sélection des articles de gorgerouge,

les rubriques liées à la transition :

braise, vitre, palabres, roulement à billes notamment.

Voir Mode d'emploi ;

 

- même chose pour le site des Incroyables comestibles

en mettant en lien sur Evreux la photo du 25/11

qui renverra aussi à Evreux en transition ;


- participation à la soirée des transitionneurs

du lundi 10 décembre à Montreuil ;


- constitution d'une association de fait dont le nom reste à définir :

Eure Evreux en transition, Evreux à l'Eure de la transition,

A l'Eure de la transition, Eure en transition, Vers Evreux en transition,

Vers l'Eure en transition, Evreux en transition… Autant de propositions

mais beaucoup de divergences quant au choix ;


- reprise des actions porteur de parole sur le marché de La Madeleine

les dimanche matin tous les 15 jours après une pose hivernale,

date non définie ;


- reprogrammation de cet après-midi "La Madeleine quartier en transition",

au même endroit, mais en semaine à partir de 18h ;


- interventions devant les conseils de quartier d'Evreux ;

 

- action de partenariat avec l'école Primaire Maxime Marchand ;

 

- projections de films-débats à St-Benoît des Ombres à partir du printemps 2013,

co-voiturage envisageable à partir d'Evreux,

films pressentis : Culture en transition, Inculture(s) ;

 

- samedi 15 décembre au Studio D dans le Marais-Vernier :

journée de soutien à NDDL, programme en attente. Co-voit ?

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 17:46

Notre civilisation, je pèse mes mots, est à l’aube de son effondrement, mais ses dirigeants, programmés pour croître, ne voient pas l’arrivée de cet effondrement et ne sont pas armés pour l’organiser.

 

Or nous avons été programmés, par eux, pour tout attendre d’eux. Où allons-nous avec tout ça ?

 

Si l’on veut regarder le verre qui va se remplir, plutôt que celui qui se vide, nous nous dirigeons vers un sursaut par en-dessous, qui vient d’autre part que là où sont nos élites, à tel point que ça ne sert à rien de s’adresser à elles : nous perdons notre temps et notre énergie.

 

C’est excessif comme point de vue : lorsque nous, les transitioneurs, sommes à même d’impulser une sortie par le haut, une résilience, l’obtention d’autorisation administrative délivrée, ou pas, par les élites, est souvent, temporairement, nécessaire. Un rapport de forces s’établit, ou plus exactement une obligation de convaincre ces décideurs de nous autoriser à instaurer des jardins partagés, par exemple, histoire de ne pas dégrader les espaces publics, même si c’est pour y planter des arbres fruitiers.

 

Ceci dit, c’est bien du bas que les solutions aux problèmes émergeront.

 

Cela me rappelle cette image trouvée dans La révolution d’un seul brin de paille : Masanobu Fukuoka (merci Laurent pour ce lien envoyé ce même jour à 23h50 juste 5 h après ma publication !) semait à la volée les graines de sa future récolte au milieu des épis de blé bientôt à maturité.

 

Les nouvelles pousses sortaient de terre avant les moissons.

 

Le temps des moissons venu, ces jeunes pousses étaient piétinées mais repartaient vaille que vaille, la rotation des cultures se faisait sans labour, sans dénuement de la terre.

 

Depuis la permaculture a découvert bien d’autres manières d’inventer des systèmes de production imitant le fonctionnement de la nature luxuriante. Nous pouvons nous nourrir abondamment, en excès, de manière à accueillir les réfugiés climatiques comme politiques.

 

La production généreuse précède nos choix politiques.

 

En situation d’abondance la xénophobie n’a pas de raison d’être.

 

L’avènement d’une nouvelle civilisation est à notre portée.

« Où allons-nous ? »  Question mille fois entendue par ces temps si particuliers : un mois avant le fameux 21 décembre 2012 des Mayas, nous avons de quoi construire un jardin d’Eden malgré, ou grâce à cet épuisement imminent des réserves fossiles.

 

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« Nous formons un microcosme de lucidité dans un océan de déni. »

 

Belle formule Benoît !

 http://www.avenir-sans-petrole.org/article-l-europe-face-au-pic-petrolier-112676859.html

 

 

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 21:10

http://vimeo.com/49341949#

et pour en savoir plus : http://jean-philippe-seunevel.tumblr.com/

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 C'était à Nanterre, à la ferme du bonheur, les 6 et 7 octobre 2012.

 

http://youtu.be/fvL6mTJ0uAM

 

 

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Présentation des Villes en transition

 

- lien de l'atelier avec la permaculture :

Le mouvement des villes ou territoires en transition, parti de Totnes en Angleterre en 2006, a été impulsé par un enseignant en permaculture : Rob Hopkins.

La permaculture pouvant être définie comme la (ré)invention d'éco-systèmes incluant l'être humain, on peut décrire les territoires en transition comme une transposition de la permaculture à des territoires comprenant plusieurs centaines de personnes. Ces territoires sont autant urbains que ruraux, sachant que le partenariat entre les grandes villes et leurs alentours ruraux semble inévitable : on parle dès lors de ceintures vivrières.


- description de l'atelier :

nombre de personnes : une trentaine de personnes assises en cercle sur des chaises vu l'herbage humide ;

l'ambiance : très calme, accueillante, très bonne qualité d'écoute : écoute bienveillante ;

les activités : des palabres à parti d'une présentation succincte des territoires en transition


- les références : le "Manuel de transition" de Rob Hopkins,

les liens pour aller plus loin : www.transitionfrance.fr

 

- déroulé de l'atelier :

 

Le fond :

 

Impulser un territoire en transition signifie visualiser collectivement la façon dont nous pourrons vivre dans dix ans, vingt ans, quand le pétrole sera devenu inabordable. Cette visualisation passe par une libération de nos imaginaires, libération qui ne va pas forcément de soi. Rob Hopkins nomme cette phase la "grande libération".

Une fois cette visualisation produite, des étapes de descente énergétique sont formalisées : par quelles étapes devons-nous passer pour atteindre d'ultime étape zéro pétrole ?

Vient ensuite la phase de ce que Rob Hopkins appelle la "grande requalification" : nous devrons nous réapproprier des savoir-faire pour pouvoir mettre en oeuvre les différentes étapes repérées.

La mise en place dans les faits est dès lors possible : 10 années seraient nécessaires pour mener le processus à terme, sauf que nous ne les avons probablement plus. Là grandit le défi à mesure que le temps passe car plus nous attendons, plus l'anticipation sera difficile et serrée.

 

La forme :

 

Lorsque nous animons un atelier, nous les transitionneurs, le groupe dans lequel nous sommes fait partie intégrante d'une mini-expérience de transition. Et dans la mesure où la concertation et la place du collectif sont au cœur même de la démarche de transition, faire un exposé sur la transition sans mettre la participation du public au cœur de la rencontre ou de l'atelier serait une contradiction. C'est d'ailleurs aussi sur l'aspect pédagogique et participatif que se démarque le Manuel de transition par rapport à la plupart des autres approches politiques. Du coup la concision dans nos prises de parole et l'écoute des participants en partageant la parole devient une composante essentielle dans toute présentation. Les échanges prennent la plus vite possible le pas sur l'exposé magistral des transitionneurs, et avant d'apporter une réponse nous prenons toujours le temps de nous assurer que personne d'autre dans l'assistance n'a pas déjà une réponse à fournir.

Avec une telle intention, une ambiance d'écoute bienveillante ne manque pas de s'installler.

 

La place des transitionneurs :

 

Benoît Cassandier est intervenu samedi 29 septembre, quai de Seine à Paris, lors d'un atelier sur la transition ; à la question : "concrètement, la transition, c'est quoi ?", sa réponse fut à peu près la suivante : nous développons des savoir-faire artisanaux, sans recours aux énergies fossiles, nous les expérimentons à petite échelle, et lorsque l'après pétrole arrivera réellement nous serons prêts pour partager ces savoir-faire.

 

Les technocrates, les élus, des décideurs, les hauts fonctionnaires ne savent pas, ne savent jamais, sauf exception que je n'ai encore pas rencontrée, défaire ce qu'ils ont construit pour préparer la descente énergétique qui s'annonce. La reconstruction se fera par le bas, par en-dessous, sans eux qui assistent, impuissants, à l'accélération de la récession inéluctable puisque leur système de domination s'est accéléré grâce aux énergies fossiles et que ces énergies fossiles vont leur échappé à un rythme qu'ils refusent de regarder en face. Leurs pseudo solutions de rechange ne seront pas au rendez-vous, ni en puissance, ni dans les temps. Nous ne devons compter que sur nous-mêmes.

 

Toujours la semaine précédente à Eco-box à Paris, dimanche 30 septembre, Fillipa nous a raconté son séjour au Portugal dans une ville de 10 000 habitants durant l'été 2012. En ville, les gens très majoritairement issus du tertiaire ne savent pas, et n'essaient même pas, de s'organiser en pleine récession économique. Fillipa racontait qu'elle avait passé son temps à écouter les gens, des gens inhibés, tétanisés, désespérés. Une femme a fini son entretien en lâchant : "j'attends la fin, j'attends la mort". Durant ces deux mois, Fillipa a réussi, laborieusement, à créer des réseaux d'entraide, des jardins collectifs. Au bout de deux mois, 1000 personnes, sur 10 00, étaient investis dans ces réseaux.


Cette expérience portugaise nous apprend que nous sommes tellement déresponsabilisés, en attente des décisions des décideurs (qui ne décident que de délocaliser et de brader au privé le peu qu'il reste des biens publics),
et tellement démunis face à des savoir-faire manuels que nous avons perdus
que sans l'aide extérieure de transitionneurs
enthousiastes, l'après pétrole court à un chaos généralisé.

 

Sans les transitionneurs, spontanément les citadins ne savent pas s'organiser, les pouvoirs publics ne proposent rien de plus qu'avant les temps de crise (s'ils savaient le faire ils anticiperaient), ce qui met d'autant plus en avant l'importance de ce que nous portons. L'argument si souvent répété et entendu selon lequel "les hommes se sont toujours adaptés", cet argument tombe d'un coup.

Le rapport villes-campagnes :

 

Reste la question de la plus grande résilience des territoires ruraux : c'est un fait en Grèce, au Portugal, où les traditions de potagers familiaux sont restées la règle, mais qu'en serait-il en France si la récession nous tombait dessus d'ici un à trois ans ? Certes la France connaît un boum des jardins collectifs et autres incroyables comestibles, mais l'anticipation est-elle suffisamment et partout avancée ?

Une ceinture vivrière en bio de 6,3 km de large autour de Rennes a été estimée pour nourrir la ville. Voir http://alternatives.blog.lemonde.fr/2012/10/05/la-region-parisienne-est-tout-juste-autosuffisante-en-salade/

 

Le paradoxe de l'imaginaire et de la concertation :

 

Demander à quelqu'un qui regarde TF1 en boucle, ou n'importe quel autre média aux mains des puissances financières, ou plus simplement quelqu'un qui n'a jamais envisagé sérieusement l'après pétrole, demander à cette personne d'imaginer un monde post-pétrolier, elle risque fort de vous ressortir du TF1, dans le genre : "ils ont des solutions !"

Pour autant, imposer des solutions toutes faites en coupant toute participation aux accros à la télé serait une impasse qui comporterait le risque majeur d'une nouvelle domination : celle des transitionneurs. Retour au paragraphe sur la forme. 

 

Article 22 :

 

Nous devrons réussir à mobiliser les quelques artisans qui restent et à leur faire abandonner l'article 22 : "démerde-toi comme tu peux" car les cols blancs que nous sommes majoritairement devenus sommes incapables de faire quoique ce soit de nos 10 doigts si nous ne sommes pas pris en charge ! Pour cela nous devons multiplier nos festivals écologiques et transformer nos foires consuméristes en chantiers participatifs où chacun met la main à la pâte ; des chantiers participatifs permanents si possible. Des potagers collectifs, mais aussi des maisons communes auto-construites, des ateliers de confection vestimentaire depuis la production de la fibre végétale ou animale jusqu'au vêtement final. Des productions collectives, conviviales, pour une auto-consommation directe. Des productions en excès, en sur-abondance, que ce soit pour l'alimentation ou pour les autres filières, afin de créer une sédentarité d'abondance, accueillante, non stressée, ultime étape que ne laissait pas entrevoir le film "Le sacre de l'homme". Dans ce film est mis en évidence l'existence d'un ancien nomadisme d'abondance faisant la place à une vie sédentaire mais frugale. Nous inventons désormais l'abondance sédentaire : le pétrole ne sera qu'un lointain souvenir, une chimère marquant l'apologie et la fin d'une autre chimère : celle du progrès. Nous devrons inventer un autre mot que progrès pour définir le monde qui s'annonce, caractérisé par l'énergie du pédalier et par les productions permacoles à profusion.

 

Nous saurons d'où nous venons.

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 09:15

 

Sans doute le plus bel exemple de notre société de désinformation et d'abus de pouvoir des dominants, abus pas seulement au sens qu'ils sont sourds aux doléances des locaux, du "peuple", mot qui revient. Abus aussi au sens de leur seul intérêt de classe, de leur seul point de vue : ce point de vue selon lequel seule compte la coissance économique, en privilégiant les grands projets d'investissements gigantesques et d'infrastructures ubuesques, même s'ils sont inutiles. Principal argument des habitants de la ZAD – Zone A Défendre.

Un aéroport (avec toutes les expulsions, tous les drames humain, toute la destruction de biodiversité que ça engendre) pour avions qui volent au kérozène au tout début de l'ère de l'après pétrole ! Si c'est pas ubuesque, ça !

Si vous voulez être informés sur ce sujet, jetez vos merdias dominants et abonnez- vous à :

http://www.haute-normandie-decroissance.fr/hollande-ayrault-notre-dame-des-landes-sera-votre-larzac/

Voir aussi http://fabrice-nicolino.com/index.php

ou encore manif de réoccupation le samedi 17 novembre

Encore ? http://reporterre.net/spip.php?article3379


J'allais oublier : http://lutteaeroportnddl.wordpress.com/

et (31 oct.) :

http://acipa.free.fr/

http://aeroportnddl.fr/

http://parolesdecampagne.blogspot.fr/

 

  
  

et encore trois ici  , sans compter le "must",

etc...

ça commence à faire beaucoup pour quelques baba-cool passéistes, 'trouvez pas ?

 

 

Vous voulez un second "plus bel exemple" de désinformation ? Moi qui ne regarde jamais l'abrutissoir, j'ai entendu dire qu'un reportage sur le mouvement des villes en transition était soudainement apparu à la télé ces derniers jours (après une première émission sur Arte il y de cela quelques semaines). Bonne nouvelle ? Il n'était question que de Totnes, ville pionnière dont l'initiative date de 2006. Donc en France il n'y a rien de semblable, en déduit logiquement le téléspectateur non informé... Juste 60 territoires.


Questions idiotes (quoique...) : combien de transitionneurs comptent en moyenne chacun des 60 territoires ? Combien de territoires existe-t-il sans qu'ils aient été encore répertoriés ? Quelle est l'influence de cette désinformation sur les mentalités des français concernant, entre autres, leur désinvolture vis-à-vis de l'après pétrole ? Et surtout : en quoi les représentations des élites se distinguent-elles de celles du téléspectateur lambda ?!!

 

"Dis maman, pourquoi c'est si difficile de changer d'avis ?"


Mais la désinformation, et son corrolaire : l'ignorance, ne sont pas toujours là où l'on croit qu'elles sont : voir les deux commentaires à la fin de L'Europe face au pic pétrolier - 19 oct. 2012


Gorgerouge, 21/23 octobre 2012

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Manifestation de Soutiens à la ZAD de Notre Dame Des Landes à Paris le 20 Octobre

 

Manifestation de Soutiens à la ZAD de Notre Dame Des Landes à Paris

Le 20 Octobre 2012, s’est tenu un rassemblement de soutiens aux expulsions illégaux de Notre Dame Des Landes par les forces anti-émeutes, à L’assemblée Nationale comprenant une centaine de personnes.

Plusieurs groupes et associations politisées étaient présente dont : EELV, ATTAC, ACIPA, Amis de la Terre, et des personnes Non encartés.

L’ensemble des personnes ont mobilisé environ une quinzaine de fourgons de CRS, montrant également la sensibilité du projet de Jean Marc Ayrault, premier ministre et maire de Nantes.

Nous avons fait un tour de parole afin que chacun s’exprime mais aussi pour avoir des informations de la situation sur place, qui devient de plus en plus préoccupant.

Les Habitants et les militants sur place sont dégoûtés de l’attitude des forces de l’ordre. Cette après-midi dans de nombreuses villes de Bretagne se tiennent des rassemblements soutiens, pour montrer qu’un petit village résiste. Ce n’est pas le village d’Astérix et d’Obélix, mais on pourrait le croire.

Nous avons eu la volonté de rejoindre le siège du Partis Socialiste situé à Solferino en manifestant mais la Préfecture de Police par l’intermédiaire nous a refusé l’autorisation pour le motif que le rassemblement n’était pas déclaré. Ainsi nous avons été escorté jusqu’à la station Solferino situé sur la ligne 12.

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Ce qui nous lie évidemment à la lutte contre le projet de l’Aéroport Grand Ouest est d’une part la destruction de la biodiversité, la mise en place d’un projet autoritaire sans prendre en compte l’avis du peuple Français et des collectivités territoriales. L’état a agis sous forme complexe pour nous montrer la vraie vision de la démocratie.

Considérant que cette Aéroport fait partis des grands projets inutile, il incombe à soutenir les résistants de Notre Dame Des Landes. Aussi nous rendons compte, que les expulsions ont créé une vaste zone militaire, où sont présent entre 1500 et 2000 forces anti émeutes. Aussi les escadres de ces forces sont appelées dans la presse, des colonnes. Or il faut savoir que le terme colonne est un terme militaire utilisé uniquement en temps de guerre. Par conséquent nous assistons à une guérilla bocagère c’est-à-dire les prémices d’une guerre civile opposant le peuple aux oligarques.

Aussi en France nous avons écrit la DDHC et dans son article 2, figure le droit de résistance à l’oppression. Il me semble que ce droit est méconnu par l’ensemble de la haute hiérarchie des forces de l’ordre vu que nous vivons son application stricte depuis quatre jours.

La société Vinci signataire du contrat est aussi l’imposition d’un contrat dont la population n’a pas besoin, et que la majorité du peuple français par l’intermédiaire des sondages est défavorable. Mais sur le point de la croissance la destruction de la nature est une aberration puisque ce n’est pas la croissance qui nous font vivre mais la nature.

Aussi des communiqués de presse doivent voir le jour, mais la pratique précède la théorie, et il faut que les personnes qui écrivent des communiqués de presse, mettent en pratique leur parole afin de ne pas répéter le vent que nous mettent en valeurs les politiciens du Parti Socialiste.

Le communiqué du PS mettait en avant que nous sommes dans un Etat de Droit, mais le PS a peut être mal compris que c’était plus un Etat de Droit, lorsque la Police se montre au-dessus des lois et met en application des décisions de justice imaginaire. Mais aussi l’attitude de ce communiqué de presse nous montre que le PS est à double tranchant. Puisque à savoir que les ordres illégaux viennent indirectement du PS.

Par conséquent il est important que EELV adopte une stratégie politique à la haute de ces communiqués de presse. Par l’intermédiaire de ces deux ministres au gouvernement, il est important de montrer que ces communiqués ne sont pas du vent.

Il est important de rappeler que les médias de masse refuse toute communication sur le sujet, mais aussi lorsqu’il y a des communications celle-ci sont déformé et ressemble davantage à de la désinformation. La presse alternative doit se battre pour transmettre les informations et faire pression sur la presse d’Etat.

Une réunion aura lieu au CICP mardi soir pour la création d’un collectif de soutiens à la cause de Notre Dame Des Landes.

La lutte de Notre Dame Des Landes est une lutte historique dans l’histoire de l’Humanité, c’est à nous tous peu importe qui nous sommes de la faire vaincre et de la faire diffuser sur l’ensemble du monde. Elle nous concerne tous !

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 16:15

Je cherche à comprendre d’où viennent ce cynisme, cette inconséquence, cette résignation vis-à-vis du réchauffement climatique.

Et je crois tenir une piste solide.
 
Tout le monde connaît le problème mais tout le monde le minimise.
 
Effet pervers : en sous-estimant l’ampleur du phénomène nous ne nous y attaquons pas autant qu’il le faudrait.
 
Pourquoi fonctionnons-nous ainsi ?
 
Quand les autruches sortiront-elles la tête de sous le sable ?
 
Je mets les raisons de ce mécanisme général sur le compte de la physiologie. De l’affectif.
 
Nous sommes d’abord des êtres reptiliens (le fameux cerveau reptilien qui gère nos émotions), des êtres archaïques (voir le livre de Laurent Daillie : « La logique du symptôme » site : www.biopsygen.com ).
 
Que signifie ce « d’abord » ?
 
Plutôt que de faire un raisonnement théorique, je préfère dire sur quelle expérience je me base pour étayer mon hypothèse.
 
« Un jour », il y a de cela un an environ, probablement après avoir vu « Une vérité qui dérange » mais peu importe, ma prise de conscience de la catastrophe écologique et humaine qui s’annonce fut d’une telle intensité qu’elle se traduisit par un immense stress, un immense frisson qui me traversa tout le corps.
 
C’est comme si j’avais vécu dans mon corps, dans mes cellules, cette sensation, cette connaissance de la catastrophe annoncée. Ce n’était plus une connaissance intellectuelle, mais physiologique, globale, de tout mon être.
 
Comme souvent, j’ai raconté maintes fois cette expérience avant de l’écrire.
 
Pourquoi l’écrire aujourd’hui ? Parce que j’ai vécu à nouveau, comme une piqûre de rappel, ce grand stress il y a trois jours.
 
Maintenant que j’écris pour mon blog, pour mes lecteurs potentiels, je ne peux plus isoler mes textes comme c’était le cas avant : vous avez désormais non pas un texte entre les mains, mais tous. Et le caractère répétitif (et insupportable) annoncé en page d’accueil devient une préoccupation nouvelle pour moi…
 
Comment faire ?
C’est en lisant dans la dernière livraison de La Décroissance (novembre 2007), l’article de trois pages d’Emmanuel Broto que j’ai vécu ce stress.
 
C’est un blog de promotion, de propagande, de bourrage de crâne pour ce canard, et je ne peux plus le citer sans me dire que j’abuse trop grave. Je vais dire La Déc, ce sera plus supportable pour les oreilles, et comme son sous-titre c’est « le journal de la joie de vivre », le fait que ça évoque la déconnade n’est pas trop contradictoire.
 
Donc cette piqûre de rappel de jeudi dernier s’est passée ainsi : j’ai lu l’article dans le train, j’ai fait les 15 minutes à pied de la gare à mon boulot sans dire un mot à Lydia qui m’accompagne chaque matin, et pendant qu’elle échangeait des banalités insouciantes avec sa voisine je me disais : nous sommes au début de la « cata », elles le savent, ils le savent tous et nous allons au boulot chaque jour comme si de rien n’était, insouciants, inconscients. Irresponsables.
 
Arrivant au boulot je donne le canard à mon patron en lui disant de lire ça, absolument, puis je gagne mon petit bureau avec mes collègues à qui je fais part de ma lecture, de mon état d’abattement profond. Et là je n’ai pas reçu le soutien et la compréhension auxquels je m’attendais, mais plutôt du cynisme et des attitudes d’évitement, du genre, sur un ton désinvolte : « tiens Robin aujourd’hui il nous a annoncé la fin du monde ! »
 
Ce n’est que dans l’après-midi que j’ai retrouvé mes facultés intellectuelles normales et que j’ai reconnecté avec l’issue artisanale locale comme sortie possible. Avant, le stress m’empêchait de raisonner.
Et à ce moment, toute la portée du texte Ventouse du 1er novembre dernier a pris son sens.
 
 
Quid des représentants des collectivités territoriales ? Ils sont logés à la même enseigne ! Tant qu'ils n'auront pas traversé cette porte du frisson, ils ne bougeront pas une oreille. Et d'ici là tant que nous attendrons une solution de nos élus rien ne se passera.

Et je le répète : c'est l'échelle locale et territoriale, et seulement elle, qui peut nous faire quitter rapidement et collectivement notre dépendance suicidaire aux énergies fossiles, aux émissions de gaz à effet de serre en excès et au basculement climatique. 



Question suivante :
si cette hypothèse est vérifiée (pas de prise de conscience intellectuelle réelle, suivie d’effets, sans passage par une prise de conscience émotionnelle ; l’émotionnel précède le mental),
comment se fait-il que le fait de voir le film d’Al Gore, de lire l’article d’Emmanuel Broto,
ne soient pas du tout vécus, ressentis de la même manière d’un individu à l’autre ?
 
Exemple : un lecteur de l’article de Broto réagissait ainsi : « oui, c’est trop tard ! » et retournait tranquillement à ses occupations quotidiennes…
 
Il faut du temps pour atterrir, pour mesurer, pour comprendre ?
Détérioration de la perception, confusion entre réalité et fiction ?
La place du « on n’y peut rien » est telle qu’elle empêche une perception émotionnelle qui, sans solution, ferait place à une angoisse insupportable ?
 
Alors c’est un argument pour que les solutions précèdent les constats ou au moins les suivent de très peu.





« L’émotion est la source principale de toute prise de conscience.

Point de passage de l’obscurité à la lumière,

 ni de l’inertie au mouvement sans émotion. »

 

Carl Gustav Jung, cité par Isabelle Filliozat dans « L’année du bonheur » à la date du 14 février.


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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 08:00

 

En complément à une réponse, positive de ma part, pour envoyer une lettre ouverte à la Ministre du logement & Co.

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C'est très schizophrène comme réflexion, j'en conviens, mais je la revendique :

 

la schizophrénie étant une psychose caractérisée par une « perte du contact avec la réalité » et une « désintégration de la personnalité », je ne revendique que la première acceptation.

 

Car de quelle réalité parlons-nous ?

 

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Il existe deux grandes manières de résoudre le mal-logement : celle, classique, utilisée ici, que l'on pourrait qualifier de revendicatrice. Et elle s'inscrit dans le monde occidental actuel : un monde salarié, atomisé (les individus s'organisent chacun de son côté, « chacun sa route, chacun son chemin), monétarisé (en l'occurrence on réclame des sous pour loger les mal-logés).

 

Je vous propose une seconde, une autre réalité. Tellement à nos portes que j'en suis devenu conférencier afin de la voir.

 

Le point focal de cette autre réalité est l'après pétrole, mais ce n'est qu'un aspect qui masque l'étendue de ce que cet après-pétrole va charrier avec lui. Et il masque aussi l'histoire qui nous a menés jusqu'à lui ! Car les énergies fossiles ne sont pas les seules en cause : les indiens et tant d'autres peuples avaient du pétrole sous leurs pieds mais n'y ont pas eu recours.

 

Je vous propose de vous projeter d'ici 2013 ou 2015, date du début du déclin de la production mondiale de pétrole selon l'ancien directeur de la prospection chez Exxon. Avec, précise-t-il, un déclin annuel de 5 à 7 %. Source : éditorial de La Décroissance, en kiosque jusqu'au 28 août.

 

Déjà que l'essence à la pompe augmente imperceptiblement pour certains, très perceptiblement pour d'autres, là à très brève échéance la panique va nous gagner, sauf...

 

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Tout est dans le « sauf » mais la peur nous inhibe, c'est bien connu, donc c'est bien difficile de voir que cette panique et ce chaos ne sont pas inéluctables : ils ne sont pas inéluctables si nous nous auto-organisons de manière concertée et non pas atomisée, à la manière des territoires en transition impulsés en Angleterre depuis 2006.

 

Et là, la question des mal logés, et je pense surtout aux réfugiés climatiques qui déferlerons à mesure que nous approcherons les 5 mètres d'élévation du niveau des océans prévu pour 2100, cette question ne prend plus, mais alors plus du tout la forme d'une quelconque revendication auprès des « zautorités zadministratives » : elle prend plutôt la forme de : « comment organiser l'abondance locale et l'auto-organisation collective accueillante pour continuer à vivre ensemble ? »


Ce qui est possible.

 

On commence quand ?

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:08

Lui : entre vous les adeptes de la transition énergétique, souvent militants dans les partis politiques, et nous, transitionneurs, militants pour les territoires en transition nous réclamant de Rob Hopkins et de son Manuel de transition,  nos positions ne sont pas contradictoires : elles sont complémentaires dans le sens où les énergies renouvelables recouvreront mettons 10% maxi des consommations actuelles
(aujourd'hui énergies éolienne + solaire réunies représentent moins de 1% des consommations énergétiques totales du français moyen) et que les 90% de descente énergétique sont... le complément !

En revanche la position des adeptes de la transition énergétique est trompeuse dans la mesure où elle ne parle que des 10% (sans communiquer sur ce pourcentage, dommage !) et qu'elle ignore les 90% restants : ceux-là même dont se préoccupent les transitionneurs.

C'est bien toute la problématique de ces 90% que je me propose d'aborder dans ma conférence débat.

 

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L'autre : tu parles de 10% en réalité c'est 20% pour 2020 objectif d'une directive européenne datant de 2008... en ce qui concerne les ENR (énergies renouvelables) + 20% d'économie d'NRJ (consommations d'énergies tout confondu) + tu oublies aussi  dans ta logique les sauts technologiques une fois de plus ( Ne parles pas de la machine à pédale pour faire la lessive STP ; tu vas te faire rire de toi !!!)

Même si vu le grenelle II l'on n'est pas sûr d'atteindre les objectifs...

 

http://www.greenunivers.com/2011/04/energies-renouvelables-les-objectifs-2020-compromis-selon-le-ser-55634/

 

 

Lui : sauf que 10% je m'estime au-dessus, voir la conférence de Benoît Thévard, + "Aujourd'hui le nanomonde - " et "Le soleil en face".


Mais peu importe : 20% d'énergies renouvelables, quid des 80% restants lorsque les énergies fossiles ne seront plus au RDV ?!! Quand ça me diras-tu ? Dès maintenant, la descente a commencé. Voir terre sacrée > Fin des ressources.

 

Mais il y a bien plus important que l'épuisement des ressources : c'est leur pic de production ! Le moment où la production mondiale annuelle décroît. Pic de pétrole : 2006. Pic de gaz : 2030. Pic de charbon : 2055 ! Phosphates 2030 !! Voir le bouquin "Bientôt nous aurons faim" sauf si nous nous bougeons les fesses, comme d'hab'. C'est si impensable que ça de se bouger les fesses dans la joie et la bonne humeur, en chantiers participatifs multiples, variés et musicaux ?

 

Quant à rire de moi, oui, certainement : sans rire nous ne nous en sortirons pas. Fin de l'uranium 2040, tu seras content si bien avant 2040 tu peux pédaler pour faire tourner ton lave–linge !

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 15:47

 

D'après un graphique du Manuel de transition de Rob Hopkins en page 74, 

(j'ai bien essayé d'insérer l'image dans l'article, mais Monsieur Over-blog doit être parti s'en jeter une dans le bistrot d'à côté et j'attends toujours !),

sur une échelle de 4000 ans : de Djizusse-Craïst jusqu'à l'an 4000, l'ère du pétrole aura duré 5% du temps : 200 ans, et le "tout pétrole" 1% du temps : 40 ans, de 1966 à 2006, date la plus probable du pic de pétrole.

Et au passage selon certains, la première grande extinction (la sixième ou septième en tout) due non pas, comme d'habitude, aux phénomènes naturels interplanétaires mais aux habitants de la planète bleue eux-mêmes : les petits hommes blancs !

 

Cela dit, il n'est jamais trop tard pour tenter d'agir quand il est question de vivre. On est pas ici pour se lamenter mais pour s'en sortir en faisant la fête, et c'est possible. C'est même déjà en marche.

 

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 20:47

http://www.youtube.com/watch?v=U3Ezfjz0xvA

 

La bio et la permaculture :
une originalité de quelques écolos
ou une nécessité urgente ?


Accrochez-vous !

 


 

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  • : Essentiellement préparer l'après pétrole localement, fruit d'une quête tous azimuts pour comprendre ce monde de fous.
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